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Un ouvrage fondamental.
Les thèmes traités dans le livre.
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“L'Anthroposophie et l'Avenir du Christianisme”. Ce livre fondamental de H.E. Lauer a été publié la première fois en 1966 sous le titre " Die Anthroposophie und die Zukunft des Christentums ". Il vient d'être réédité par l'éditeur Archiati Verlag, en Allemagne. Cet éditeur fait le maximum d'efforts pour rendre ses livres accessibles à tous. Nous encourageons toutes les personnes qui connaissent l'allemand, à lire cet ouvrage dans sa langue d'origine. Ce conseil vaut aussi pour toute l'œuvre de R. Steiner, dont l'éditeur Archiati Verlag publie une partie, dans des versions mises à jour et éditées avec grand soin. COMMUNICATION IMPORTANTE : Le livre mentionné plus haut vient d’être réédité en français par les Editions Pic de la Mirandole (veuillez consulter la rubrique “divers” pour les informations à ce sujet). Le livre est essentiel pour toute personne en recherche, qui veut comprendre la signification de l’évènement christique. Pourquoi ce livre est important. Sans remettre fondamentalement en question les apports des religions chrétiennes, ce livre propose une approche qui se situe au-dessus des différentes confessions, tout en les intégrant. La connaissance de l'Entité Christique initiée par l'Anthroposophie, permet à tous les êtres humains, qu'elles que soient leur origine, culture, religion, d'accéder à des vérités universelles qui sont ancrées en l'être humain lui-même. Une approche où les " guerres de religion " n'ont plus lieu d'être.... Il est impossible de " résumer " en quelques phrases les richesses contenues dans ce livre essentiel. Pour pouvoir en tirer profit, le lecteur devra étudier le texte de manière approfondie. Le temps d'étude dépend des dispositions et du vouloir de chacun. L'effort fourni n'est pas inutile, car les idées soumises à l’appréciation du lecteur peuvent vraiment changer son approche des êtres et des évènements. C'est seulement par une prise de conscience individuelle que notre vie et notre société peuvent changer. Thèmes abordés par ce livre. - Importance de l'Anthroposophie pour l'avenir du Christianisme. Aujourd'hui, l'athéisme et le matérialisme gagnent de plus en plus le monde, menaçant les religions traditionnelles dont le Christianisme. La course au profit, le capitalisme agressif, la politique du rendement et de l'immédiatement " utile ", effacent de plus en plus la notion d'humanité. L'homme n'est, dans cette perspective, plus qu'un outil de travail corvéable et exploitable à merci. De plus, les techniques modernes le rendent de plus en plus inutile. Les religions dont le Christianisme, se trouvent confrontées au pouvoir temporel de l'économie moderne qui confine l'individualité humaine dans des structures souvent déshumanisées. Les religions débordées par ces problèmes sans cesse croissants, se réfugient le plus souvent dans un conservatisme voire un intégrisme " sécurisant ". Teilhard de Chardin avait tenté d'accorder la doctrine chrétienne du salut avec l'idée d'évolution prônée par la science moderne. Il fut durement sanctionné par sa hiérarchie…puis discrètement réhabilité après sa mort. Par la suite, le pape Jean XXIII avait ouvert un concile pour essayer de réformer et d’adapter davantage l’église catholique aux besoins de notre temps. Il était conscient qu'il fallait sortir des visions conservatrices de l'Eglise romaine et l’inciter à trouver un langage et une approche plus conformes à la conscience humaine contemporaine. Ses efforts n'ont pas abouti et cette même Eglise romaine semble peu à peu retomber dans ses vieilles habitudes. La tendance ultra-conservatrice et intégriste qui fut un temps bannie, peut à nouveau s’abriter sous ses ailes…Un renouveau, une approche plus adaptée au monde moderne devient, de ce fait-même, impossible. Cela explique que bien des chrétiens désertent de plus en plus les églises. L'homme contemporain qui vit dans un monde " d'intelligence et de technicité " où il faut comprendre pour s'intégrer et être efficace, éprouve beaucoup de difficultés à " croire " ce que lui impose sa religion. Il voudrait aussi " comprendre ". L'Anthroposophie ou science de l'esprit lui donne cette possibilité : parmi tous les thèmes abordés, R. Steiner propose une " Christologie "ou " Christosophie " qui rassemblent les fruits de ses investigations spirituelles. Quelle est la différence entre l’approche des diverses confessions du Christianisme, et celle proposée par l'Anthroposophie ? C'est que la première est le contenu d'une doctrine de la foi, tandis que l'autre est celle d'une connaissance scientifique. La " science de l'esprit " initiée par R. Steiner, repose sur l'acquisition d'expériences supra-sensorielles. Et si, par cette investigation, on trouve dans le monde qu'elle ouvre, l'Entité que nous désignons du nom de Christ, et qui est au centre de la religion chrétienne, c'est parce que, lors du développement même des organes psychiques et spirituels requis pour cette investigation, l'investigateur éprouve la grâce du Christ comme une force qui vient l'assister. Ce qui est décisif ici, c'est donc le chemin de connaissance que R. Steiner a ouvert et lui-même parcouru. La Christologie qu’il a initiée et exposée est le fruit de ce cheminement. Dans le domaine des activités de l'esprit, la science est la puissance déterminante de notre temps. Si, partant de ce fait, on veut aujourd'hui que le message chrétien se présente sous la forme d’une connaissance scientifique, qu'est-ce à dire, sinon demander que la connaissance scientifique étende son domaine au supra-sensible ? De nos jours, l'Anthroposophie est encore généralement récusée par la science et par les églises. Pourquoi ? La science, depuis Kant, se limite, par définition, à l'étude du monde matériel, sensible. A partir de ce point de vue, il devient clair que pour elle, parler de science de l'esprit est une ineptie ! Il est cependant dommage que l'on ne veuille rester ouvert à d'autres approches non conventionnelles. Le propre de la science n’est-il pas de s'ouvrir à toutes les hypothèses et “ d'expérimenter " avant d'arriver à un jugement trop hâtif ? Pourquoi la contestation des églises ? Parce que pour elles, la spiritualité ne peut être que du ressort de la foi. Pour elles, les mystères de Dieu sont inaccessibles pour l'être humain, sinon comme contenu d'une foi. Que font-elles des expériences spirituelles des Mystiques qui sont nombreuses dans l'histoire du Christianisme ? Les églises vivent dans l'idée que, pénétrer par la connaissance dans le monde spirituel, divin, cela revient à détruire la vie religieuse axée sur la seule foi. Cela revient à affirmer que la relation de l'homme au monde divin serait fondée sur le fait même que ce dernier n'est pas du domaine de la connaissance. En réalité c'est l'inverse qui est vrai. En effet, au fur et à mesure que la connaissance pénètre le supra-sensible, elle prend -tout en restant une connaissance authentique- le caractère de l'expérience religieuse. Elle vivifie en vérité le sentiment religieux. - Où l'Anthroposophie puise-t-elle ses connaissances ? Dans ce chapitre, H.E. Lauer expose clairement et en détail ce que R. Steiner a initié sous les termes d'Anthroposophie ou science de l'esprit. Méthodes de travail et résultats des investigations sont méthodiquement analysés. Il n'est pas possible,dans ce cadre d'en faire un résumé. - L'évolution intérieure de l'humanité dans son rapport avec l'évènement christique. Pour les églises chrétiennes, les seules sources authentiques de notre connaissance du Christ sont les traditions orales et écrites. Toute nouvelle approche ne peut dès lors qu'être suspecte et en contradiction avec l'enseignement traditionnel. Ce chapitre très riche de contenu, trace l'évolution du " vécu christique " des " chrétiens " depuis l'avènement du Christ. La " foi " des premiers disciples de " Jésus " était d'une autre nature que ce que l'on comprend par " foi " aujourd'hui. Pour eux, il s'agissait encore d'une réalité tangible, d'un fait inscrit dans leur histoire. Il est donc utile d'analyser l'évolution de l'idée christique, dans le temps et l'espace. A la fin de ce parcours, H.E. Lauer arrive à la conclusion que, depuis l'évènement du Golgotha, l'être humain est capable de trouver une relation au Christ non seulement au moyen de la tradition (écrite ou orale) portée par les églises, mais aussi par une expérience directe intérieure, donc personnelle. - Les chemins qui mènent au Christ. Ceux d'autrefois et ceux d'aujourd'hui. L'auteur parle de l'apôtre Paul qui est un adversaire déclaré des premiers " chrétiens ", qui n'a jamais rencontré " Jésus " et qui, sur le chemin de Damas, a soudain la vision du Christ qui lui reproche son acharnement. Que s'est-il passé dans l'âme de Paul ? Quel est le cheminement de l'apôtre Jean, le " disciple préféré " ? Quelles sont la signification et la portée de la " résurrection de Lazare " ? Que signifient les images de l'Apocalypse attribué à Jean ? Comment est née la légende du Graal qui est sensé être une " initiation " ? L'Anthroposophie propose-t-elle un chemin qui mène au Christ et à une compréhension approfondie de son message ? - Chute et rédemption. La vision de la chute (du " péché ") et de la rédemption de l'homme (son " rachat ")dans l'optique anthroposophique sont-elles compatibles avec celles enseignées par les églises ? Qu'en est-il de l'idée de la réincarnation. Ce chapitre aborde ces questions fondamentales que l'on ne saurait résumer sans en altérer la teneur et la valeur. - Réincarnation et résurrection. Que devient la conscience du " moi ", de mon identité profonde acquise avec l'aide de mon corps physique, si ce dernier disparaît dans la mort ? Existe-t-il une conscience indépendante de l'être physique ? Qu'est-ce que la mort ? L'être humain a-t-il une âme qui se détache du corps lors du décès ? Si oui, où va-t-elle ? Peut-elle se réincarner sur terre ? L'Homme peut-il ressusciter ? Ces thèmes sont très complexes et sont méthodiquement analysés par l'auteur. - La rémission des péchés et le rachat. Quelles sont les significations profondes de ces notions ? Quelle est la responsabilité humaine dans son devenir ? Que signifie " péché " ? Quel rapport a le Christ avec l'être humain en sa qualité de Rédempteur, de Sauveur de l'homme ? Là encore l'auteur étudie soigneusement la vision théologique traditionnelle et l'éclairage anthroposophique. - La doctrine de la réincarnation dans l'occident chrétien et dans l'orient paien L'idée de la réincarnation n'est pas la même pour toutes les cultures. H .E . Lauer trace un tableau complet des différentes approches. Que signifie le Karma ? Il est intéressant de constater que " l'idée de réincarnation” est la clé de voûte qui manque dans l'édifice de Teilhard de Chardin pour parachever son œuvre axée sur l'idée du développement de l'individualié. - Réincarnation, conscience historique et christianisme. Dans ce chapitre, l’auteur étudie l'idée de réincarnation dans la culture occidentale où nous en trouvons une trace importante chez G.E. Lessing (1729-81) écrivain, philosophe et poète allemand, qui considère l'histoire comme un processus d'éducation du genre humain. A la fin de son étude, il fait le constat que, sans la possibilité de réincarnation, l'évolution humaine reste incomplète, inachevée. Mais, bien avant Lessing, Joachim de Flore (env.1130-1202) écrit que l'”activité divine” sur terre s'étend sur trois époques (époque du " Père ", puis celle du " Fils ", puis celle de " l'Esprit-Saint "),sans précisément évoquer la réincarnation de l'être humain. Mais il devient évident que les trois périodes évoquées n'ont de sens que dans la mesure où l’homme participe à chacune de ces époques. Bien d'autres traces sont évoquées, que nous ne pouvons exposer dans ce cadre. - L'évolution et l'histoire du salut. Comment le christianisme peut-il adapter son enseignement au monde et à l’homme d’aujourd’hui? Les limites de la vision de Teilhard de Chardin. Quel est l’impact de l’impulsion christique dans le développement de l’homme? - Le problème du mal. Dans toute l'évolution, dès que l'homme s’éveille à lui-même, à la conscience de soi, il est confronté au " mal ". Que couvre ce terme ? C'est un des plus grands mystères dans notre monde. Pourquoi le " mal ", d'où vient-il ? Quelle est sa nature ? Pourquoi un Dieu, censé être bon, s'il existe, permet-il le mal en ce monde ? Sa création serait-elle inachevée, imparfaite ? Peut-on vaincre le " mal " ? Si oui, comment ? - La doctrine des choses dernières (Eschatologie) et le motif de la décision. La relation entre l'évènement christique et la question de savoir si le devenir de l'être humain aboutit à sa véritable destinée ou s'il est condamné à l'échec, est exprimé par images : le Jugement Dernier, le retour du Christ qui " juge ", la résurrection des morts, la séparation des " sauvés " et des “condamnés "…Ces images résument ce que l'on désigne par eschatologie. Que veut-on exprimer ainsi ? L'homme est-il un simple acteur passif de ces évènements ou peut-il influencer leur cours ? Quel est le sens de la vie de l'être humain sur terre ? Quel rôle joue l'Entité christique dans son devenir ? - Le dernier jour, le retour du Christ, le jugement dernier. Ces notions font partie de l'enseignement christique traditionnel. Que signifie-t-elles ? Que signifient-elles sous l'optique de l'enseignement anthroposophique ? COMMUNICATION IMPORTANTE: deux textes essentiels du Dr. H.E. Lauer viennent d’être édités dans une traduction française, par les Editions Triskel (adresse email pour passer les commandes: mail@triskel-verlag.ch ). Il s’agit des titres suivants, rassemblés en un petit livre: “Le Christ historique, mystique et cosmique” et “La conférence d’Elmau: les causes profondes des crises sociales de notre temps”. Des thèmes traités en profondeur qui ouvrent un large champ de réflexion!
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